Les Deux Mondes
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 Place du marché. Fondu dans la masse.

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Edward Pallin'O

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Humain

Edward Pallin'O


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MessageSujet: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptyJeu 27 Déc - 23:19

    Place du marché. Fondu dans la masse.
    Jeudi 8 d’un chaud mois de Juillet. Matin, 7h.


    Pff … Pourquoi fallait il donc qu’il fasse si chaud ? Pile aujourd’hui ? Alors qu’Edward faisait un petit tour au Marché ? Soit la météo c’était léguée contre lui soit il devenait Paranoïaque ( d’après vous, je penche plutôt pour quelle solution ? =) ). Un soleil de plomb frappait le sol et desséché le crâne de toutes les personnes, chauves ou non, aux alentours. Tout de noir vêtu, le jeune homme à la silhouette souple et longiligne souffrait encore plus que d’autres personnes habillées avec des couleurs pastelles. Mais à vrai dire, notre jeune ami n’avait vraiment que faire de la Météo et des températures estivales. Edward se glissait doucement entre les gens, comme évoluant dans un autre monde. Son monde. De face, on ne pouvait voir de lui qu’un bout de visage sous ses grandes lunettes de soleil noires. Au-dessous desquelles zigzaguait son tatouage en forme d’éclair. De son costard standard, on ne pouvait rien faire d’autre que deviner la fine et solide musculature du torse du jeune homme de 27 ans qui se mouvait avec une grâce féline. De derrière, il n’y avait rien d’autre à voir qu’une tresse de longs cheveux blancs qui lui tombait jusqu’au bas du dos, l’anneau de Jade qui tenait la tresse en place battant sur ses reins à chaque pas. Quelqu’un de vraiment très attentif au jeune homme aurait presque pu entendre chaque petit bruit étouffés et presque inaudible que ce même anneau produisait à chaque mouvements.

    Quelqu’un d’encore plus attentif aurait remarqué que le jeune homme se promenait ainsi, nochalement, depuis presque 3 h. Mais qui restait sur un marché de 4h du Matin à 7 h ? Si ce n’est les Marchands qui avaient trop à faire pour remarquer ce jeune homme. Pourtant, s’ils avaient bonne mémoire, ils serraient souvenus que chaque Jeudi, pour le marché, ce jeune homme venait et les aidait à monter leurs stands. Encore heureux pour ce jeune homme, il avait la singulière faculté de se faire oublier. Mains dans les poches, épaules décontractés, les yeux mobiles derrière ses verres sombres, le jeune homme marchait sans but apparent. Pourtant, comme chaque Jeudi, Edward prenait la température de la ville. Et ce, depuis la montée au Pouvoir de William Kessen. Les rumeurs du vent et des ancêtres étaient la plupart du temps très intéressantes à entendre. Et puis, il y avait ce jeune roquet à surveiller. Oser colporter des rumeurs sur lui … Petit soupir de la part d’un jeune homme qui tourne dans une autre ruelle, sombre, bien plus vide et assez éloignée de la Place du Marché.

    La longue silhouette s’arrête, face à un mur. Appuie sa tête contre le mur frais, tentant de calmer la tempête qui fait rage sous son cerveau. Peut-être comme à chaque fois qu’il repensait cet ancien temps, lorsqu’il se retournait sur son passé. L’idiot ! Être aussi faible n’était pas permis. Pas dans sa position maintenant. Secouant la tête, le jeune homme se tourna, dos au mur et se laissa lentement glisser contre le mur, atterrissant comme par miracle sur une cagette inopinément placée ici. Ainsi, il ne salirait pas son pantalon. Il n’avait pas besoin de longtemps, juste quelques temps. C’était l’histoire de juste une poignée de minutes, voir de seconde. Mais parfois, dans la vie, quelques secondes étaient importantes … Qui sait si son plus cher rêve n’était il pas en train de s’accomplir en ce moment même ? Le jeune homme à la peau blanche serra les poings à ce moment-là, ses yeux devenant étincelants, virant presque au noir complet, témoins de sa fureur et de sa colère. Finalement, cela lui prit plus de temps que prévu car cette idée était venue complètement casser tout ses exercice de relaxation. Soupirant, le jeune homme finit par pincer l’arrête de son nez et fermer les yeux. Il fallait qu’il se calme. Sa respiration, de haché, courte et rapide, redevint calme, régulière et contrôlée. Edward rouvrit les yeux et inspecta les alentours, il ne fallait pas qu’on le voie. Ha la la … La fierté du jeune homme était sans égale. Et bien entendu, à chaque fois que le jeune homme avait cette pensée, le proverbe d’une certaine Comtesse de Blessington lui revenait à l’esprit comme une petite rengaine, doucereuse lituanie … « La fierté a rarement un juste milieu, on en a trop ou pas assez. ». Et pour lui, c’était trop. De même que celui de Vauvenargues qui disait lui : « Ce qu'il y a de plus embarrassant quand on n'est pas né riche, c'est d'être né fier. ». Quel poise d’être né avec ces deux caractères n’est-ce pas ?

    Malheureusement, une silhouette s’avançait vers lui. Mais heureusement pour le jeune homme appuyé contre le mur poisseux, l’homme qui s’avançait vers lui zigzaguait … Une proie … Facile. Un petit rictus étira les lèvres du jeune homme avant que ce sourire s’efface comme soufflé, comme par magie … Il était encore trop tôt pour se dévoiler. Soupirant, le jeune homme se redressa. La migraine étant partie, ne laissant plus que dans son crâne une pulsation qui résonnait fortement. Pourtant, quand il se mit en marche, sa démarche était assurée et sûre, souple, comme celle d’un félin aux aguets. Faisant jouer ses doigts, les étirant, le jeune homme se baissa lentement sans arrêter sa marche, sa main s’approchant doucement de son mollet où il gardait l’arme avec laquelle il s’était entraîné depuis son plus jeune âge, la contrôlant maintenant avec une mortelle adresse … pour se redressé vivement arrivé à moins d’un mètre de l’ivrogne, un sourire engageant sur les lèvres. Et quand enfin sa voix s’éleva, mielleuse et pourtant franche, quand sa main se tendit vers celle de l’autre homme, sympathique, il ne ressemblait pas à quelqu’un qui avait eut, juste quelques secondes plus tôt, quelques pulsation meurtrières.


    « Bien le bonjour Monsieur. Laissez moi vous reconduire dans une ruelle où l’on s’occupera de vous … »

    Peu à peu, petit à petit, sa voix avait pris quelques accents d’influence douce et prévenante. Celle du vieillard était tremblante et peu assurée. Pourtant, elle semblait heureuse et chaleureuse. Etrangement, cela raviva à nouveau quelques souvenirs au jeune homme qui s’empressa de les chasser.

    « Merci bien … Vous êtes bien prévenant … »
    « C’est qu’il y a parfois des gens peu recommandable dans ce genre de ruelle ... »


    Un triste sourire était apparu sur ses lèvres avant de s’éteindre à nouveau. Doucement, prévenant, Edward amena le vieil homme vers l’extérieur, vers la place du Marché où il le confia à une jeune marchande qui lui adressa un regard émerveillé. Levant les yeux au ciel, il s’éloigna quelque peu pour s’intéresser aux alentours, les sens aux aguets comme d'habitude, sa constante petite ride d'inquiètude présente sur son front …
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Xyo Atane

Esprit

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Xyo Atane


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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptyVen 28 Déc - 0:32

Xyo errait sous sa forme d'esprit dans les bois , ne sachant que faire, ennuyé d'entendre les humains, ces hypocrites et ces tueurs. Elle voulait du calme, rien que du calme...Pourtant errer, chercher de la douceur dans ce monde de brutes... N'était-ce pas ce qu'elle avait essayé de faire durant ces 3000 dernieres années? La paix n'existait plus depuis bien longtemps dans Gaïaa, Mais fallait-il agir? Les esprits devaient t-ils se méler de la guerre des humains? Ils en avaient été eux aussi bien que cela fut il y a des centaines d'années! Tout ce que Xyo savait c'était qu'ils fallaient que cette guerre cesse, que le massacre des mages s'arretent! Elle voulait cet Ideal qui hantait ces pensées... Elle le voulait tellement... Mais l'apparition d'Elros n'arrangeait en rien les pensées meurtrières de William Kessen, le terrifiant roi de Gaïaa...

Mais Xyo en avait marre de errer dans cette forêt dont elle connaissait la moindre plantes, le moindre arbres, elle les avait vu tous pousser et s'épanouir, les choses qui s'étendaient comme cela à travers les années étaient magnifiques, mais bien entendus la chose la plus magnifique était pour elle le feu, cet élement instable et quasiment ephemere. Elle voulut dans un éclair de pensées, rejoindre la foule, elle savait qu'il y avait comme toujours le marché en ce Jeudi matin! Pourquoi ne pas y aller? Il y aurait surement quelques soupçons de surprise dans la vie monotone de l'esprit! Elle se dirigea vers la ville toujours sous sa forme informe [hum...]. Elle passait à travers les arbres à une vitesse folle, s'arrétant net un petit kilomêtre avat la sortie du bois pour aller récupérer cet objet dont elle ne pouvait se passer lorsqu'elle reprenait sa forme humaine. Son instrument, sa seule arme... la musique adoucit les moeurs à ce que l'on dit, et elle croyait absolument en cette phrase. La musique, elle le savait, avait un pouvoir étrange, qu'aucune magie ne peut expliquer, mais qui attire celon l'air toujours une oreille, et qui peut faire ressentir un mélange d'émotions des plus intenses. Sa musique arrivait à la faire se transporter dans son Ideal, ce monde parfait qu'elle voulait à tout prit atteindre. Babylone pouvait ranger ses armes, des humains qui avaient les mêmes pensées qu'elle pouvaient renverser l'anarchie par leur pensées! Elle attrapa cette petite harpe dorée, cachée à un endroit que l'on ne revelera pas. Cette harpe était son seul bien, veillez à ne pas lui prendre, rveiller la colère de l'esprit instable du feu pourrait provoquer plus de dégats qu'il n'en parrait quand l'on aperçoit la silouette gracieuse et fine de l'esprit ayant prit sa forme humaine!

De ces pas souples et amples, sa petite harpe attachée dans son dos, elle entra dans la ville principale où se situait la base génrale du gouvernement et où siégeait ce cher et tendre Willian Kessen. Le marché battait déjà son plein malgré l'heure! Et cela lui fit du bien de voir des gens tourner et virer entre les stands le sourire aux lèvres! A vrai dire ils souriaient... Comment pouvaient-ils sourire en sachant tous les meurtres qui avaient étés fait à cause de leur chef? Son visage était paisible mais aucun sourire ne perçait ses lèvres. Ses traits fins étaient magnifiques comme rendus encore plus beaux par les rayons du soleil sur celui-ci! Elle portait comme à son habitude une magnifique robe rouge sang et un voile sur ses cheveux de la même couleur. Du métal doré venait parcemé au niveau de sa poitrine sa robe et sur son voile vers ses oreilles. Sa marche n'était en aucun cas ralentit par ses sandales dont les lacets faisaient le tour de ses mollets. Celles-ci étaient pratiques, ne la genant pas. Elle jetait dun oeil distrait son regard sur les passants, elle voulait se distraire et c'était surement l'une des meilleurs façons de le faire dans ce monde que de passer dans un marché où la cohut donne une touche d'humour à la longue vie de l'esprit. Des enfants couraient à travers les gens, elle en croisa même un courant à travers les foules quelques pommes à la main, courser de très près par le marchand, rouge de colère!

Il arrivait à Xyo de sentir des pulsions meurtrières. Celavenait surement de sa longue observations des êtres humains. Et ce fut en pleins milieux de cette fourmillières qu'elle sentit quelque chose provonant d'une ruelle sombre devant laquelle elle venait de passer. Elle s'arréta net, provoquant un léger embouteillage et quelques jurons. Elle fit marche arrière et s'avança vers la ruelle d'un pas sur mais pourtant méfiant. Un cou hasardeux sur son poitn faible et elle allait souffrir et souffrir était une chose qui même chez les esprits n'avaient pas un franc succès! Elle aperçut au loin une siouhette fine d'un homme, s'approchant doucement d'un viellard. Il lui parla d'une voie mielleuse et franche avant de le reconduire vers la foule où il le laissa avec l'une des nombreuses marchandes. Elle devait s'être tromper, l'homme continua sa route et elle aussi par la même occasion. Elle était tout de même intriguée, elle se réavança dans la foule, étant à quelques pas, même moins du jeune homme. Il lui fallait tendre un bras pour le toucher. c'est alors qu'il y eut plus de monde et un homme vient la bousculer,lui donnant un cou à l'endroit où il ne fallait pas. Elle poussa un cri de douleur avant de sentir un mal de tête violent la martyriser. Elle vascilla essayant au mieux de rester debout.
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Edward Pallin'O

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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptyVen 28 Déc - 13:06

    Après s’être extrait de la ruelle et s’être éloigné de la jeune marchande aux yeux de merlans fris, le jeune homme en costard se sentit déjà bien mieux, comme respirant plus librement. Ainsi fondu dans la masse, il se sentait plus libre de ses mouvements, pas sous constante surveillance. Paranoïaque ? Nan jamais =) ! Seulement qu’il tenait à la vie, sachant qu’il en avait une des plus éphémère par rapport à d’autre « espèce ». Le soleil avait encore forcit et le pauvre homme commençait à ressentir un léger désagrément dû à ses vêtements sombres. Soupirant, le jeune homme allait se remettre e route quand une de ses mèches rebelles vint se placer devant ses yeux d’argent. Grommelant, Edward recula d’un pas, reprenant sa position immobile et rejetant sa boucle blanche derrière son oreille, il réfléchit longuement à sa position des plus complexes. Il savait qu’il s’était engagé sur une des voix les plus difficiles qu’il puisse exister. Ne fallait il pas être un minimum fou ou tout du moins dérangé pour faire cela ? Mais à part lui, qui donc pouvait bien s’inquiéter de ce petit détail. Ah la la … La vie était parfois mal faites, plaçant les mauvaises personnes au pouvoir.

    * Ah non … Ce n’est pas le moment de faire dans la nostalgie. Reprend toi que Diable ! *

    Secouant sa tête le jeune homme s’apprêta à partir pour de bon cette fois-ci lorsque qu’un cri retentit. Un cri qui vrilla les tympans de la plupart des personnes aux alentours, un cri de souffrance. Le jeune homme à la peau blanche comme la craie ne daigna même pas sursauter mais il fut bien vif. Il se retourna, effectuant un demi tour sur le pied droit, sa main droite elle aussi ayant volé vers sa cheville pour attraper son poignard tandis que l’autre, d’un mouvement sec, faisait tomber dans sa paume un autre poignard, plus petit mais tout aussi dangereux, qu’il avait précautionneusement caché dans sa manche. Tout ça pour s’apercevoir qu’il n’y avait là qu’une femme vacillante entourée de passants étonnés voir ahuries. La femme tout de rouge vêtue semblait au plus mal et aucuns de passants ne semblait vouloir l’aider. Heureusement, il y a super bibi … Nan parlons franchement et sérieusement voulez-vous. Comme souvent dans ces cas là, le jeune homme caressa furtivement la croix qui lui servait de pendentif, s’accordant très exactement une demi fraction de seconde de réflexion.

    * Bon … On l’aide ou on ne l’aide pas ? Pff … Pourquoi faut-il toujours que cela tombe sur moi ? Je vous demande bien ! *

    Eh oui, tout ça en une demi fraction de seconde. Impressionnant n’est-ce pas ? Bon, il faut avouer que la dernière partie de sa réflexion ( et sûrement la moins intéressante ), il l’avait pensé en s’avançant vers la jeune femme, ne s’arrêtant même pas pour ranger ses deux lames. Son mouvement descendant fut vif et fluide si bien qu’à part les humaines ( ou autre ) qui avaient l’habitude d’observer les humains, peu de gens captèrent ce mouvement tant de fois répété lors de ses entraînements. Ainsi, lorsqu’il arriva vers la jeune femme, s’attirant bon nombre de regards surprit et même d’autre désapprobateurs, il ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel, il n’avait tout de même pas l’allure d’un quelconque violeur ou autre ! Le pâle petit sourire qu’il affichait mécaniquement suffit à rassurer bon nombre de personnes lorsqu’il réceptionna la jeune femme, passant dans son dos pour la soutenir à la taille, s’adressant aux autres spectateur de la même voix qu’il avait utilisé sur le vieil homme, une voix avec des accents subtile d’influence. Si bien qu’après son petit monologue, très court, pratiquement tout le monde fit demi tour pour s’en aller. Personne n’avait envie d’être mêlé de quelque chose d’un peu trop étrange.

    « Ne vous inquiétez pas … C’est sûrement un petit malaise de rien du tout … Veuillez juste lui laisser de l’air, vous pouvez retourner à vos occupations. »

    * Et ben, pour la discrétion c’est raté aujourd’hui … Pff … *


    Délicatement, il souleva quelque peu la jeune femme des plus étonnamment légère et l’emmena à quelques pas de là, dans un stand qu’il avait monté le matin mais dont le propriétaire avait décommandé au dernier moment. Edward se félicitait maintenant d’avoir eu la flemme de le démonter ce matin. Il entreprit, lorsqu’il fut sûr que personne ne pouvait le voir, d’amener discrètement une chaise vers eux et déposa en douceur la jeune femme vêtue de rouge. Elle ne semblait pas bien, c’était flagrant. Hésitant, il effleura le front de la jeune femme. Il savait depuis longtemps qu’il avait une température un peu basse, ce qui inquiétaient toujours les médecins lorsqu’il devait faire des examens et de même que ses mains étaient toujours fraîches. Il eut un pâle sourire en se souvenant qu’il effrayait toujours les enfants à l’orphelinat en le poursuivant, les mains tendues en avant, ils ne voulaient jamais jouer avec lui à colin-maillard.

    * Ah non … Ces maudits souvenirs ne vont pas encore revenir … *

    Sa main fraîche quitta le front de la jeune femme aux cheveux bruns pour tomber sur la cuisse vêtue d’un noir pantalon de costard. D’ailleurs, sa main se fit poing et ses fins doigts se serrèrent sur le fin tissu qui menaçât de craquer, ce dégagement de force fit ressortir l’entrelacs de veines bleutées sur le dos de la main blanche, remontant vers l’intérieur de la manche avant de disparaîtrent. Son autre main, ou plutôt ses longs doigts appuyaient sur sa tempe droite. Pourquoi fallait il toujours que ces maudites migraines arrivent lorsqu’il se prenait à repenser au passé. Reculant de deux pas, il s’appuya pour la deuxième fois de la journée contre un mur, soupirant tout en gardant un oeil sur la jeune femme. Il n’était pas vraiment en état de l’aider pour le moment, mais il ne lui faudrait que quelques secondes …
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Xyo Atane

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Xyo Atane


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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptyVen 28 Déc - 15:26

Xyo, malgré qu'elle soit une pacifiste des plus devouée, savait parfaitement se battre, maniant l'épée lorsqu'elle avait sa forme humaine assez convenablement. Elle n'aimait pas se servir de ses pouvoirs lrsque quelqu'un l'attaquait, elle pouvait ne pas se controler et le tuer sauvagement. Et ca toute son idéologie ne lui permettait en aucun cas. L'épée tranchait mais lorsque l'on savait bien s'en servir elle pouvait ne pas prendre une vie et cela convenait à la jolie brune. Aujourd'hui elle n'avait pas son épée ne sentant pas le besoin de la prendre, pourtant vu la situation de faiblesse dans laquelle elle était, elle aurait certainement du. C'était comme si on lui enfonçait des piques dans le crane. Cette douleur était atroce mais elle ne lui arrivait que rarement, car d'ordinaire, une simple bousculade ne touchait pas de plein fouet son point faible, mais la l'homme avait été droit dessus. Saleté de partie humaine qui lui restait. Sachant se battre, elle savait aussi très bien esquivé mais là son attention avait été porté sur le jeune homme à quelques pas d'elle, et l'homme était arrivé si brusquement.

Autour d'elle les gens se retournèrent après son cri de douleur qu'elle ne renouvella pas, se sentant trop mal, il ne fallait pas rajouter le regard des autres, car même un esprit peut s'inquiéter à un instant ou un autre, lorsqu'il a forme humaine, du regard des humains. Elle pouvait se faire découvrir à n'importe quel moment et cela elle ne le voulait pas, elle ne voulait pas que les humains connaissent le visage humain de l'esprit du feu. Cela l'impliquerait sans qu'elle ne le veuille et elle detestait être forcée à quelque chose. Pendant quelques secondes personnes ne vint à son aide, d'ailleurs elle ne le voulait pas sachant que cette crise n'allait pas durer longtemps, d'ordinaire elle n'avait jamais durer plus de cinqs minutes. Malheureusement, lors d'un combat cinq minutes peuvent être cruciale...

C'est alors que le jeune homme qu'elle avait remarqué se decida à l'aider, lui aussi alerter par sa plainte. Il s'était approcher d'elle deux couteaux à la main et elle le remarqua malgré sa plainte. Pourtant quelques instant après elle ne les vit plus et sentit la présence de quelqu'un dans son dos la soutenant légerement par la taille. Elle ferma les yeux un instant pour se calmer, profitant de ce soutient inattendu. Elle l'entendit essayer de rassurer les personnes aux alentours.


Ne vous inquiétez pas … C’est sûrement un petit malaise de rien du tout … Veuillez juste lui laisser de l’air, vous pouvez retourner à vos occupations.

Elle ne put rien ajouter essayant de calmer les poignard qui s'enfonçait dans sa boite cranienne. Elle respirait doucement, si elle ne se calmait pas cela n'arrangerait rien. Doucement elle sentait légerement moins la douleur mais elle ne put pour le moment rien dire. Elle se sentit par la suite soulevée... Mince, le jeune homme avait put remarquer son poids plus lége que la normale, pas énormement mais assez pour que l'on puisse le remarquer... Elle essayait d'enlevé la bride de stress qui s'était emparer d'elle pour retrouver sa sérenité de d'habitude. A par la douleur, rien ne pouvait se lire sur le visage de la jeune femme. Elle avait toujours les yeux fermés, et elle se sentit emmener dans un endroit beaucoup plus calme, puis elle s'asseya sur une chaise qu'on lui proposa. La douleur continuait à se dissiper jusqu'à se qu'elle ne ressente qu'une petite secousse dans la tête. Elle ouvrit alors les yeux regardant et détailant légerement le jeune homme qu'elle avait vu aider ce viellard dans la ruelle il y a de cela cinqs minutes. Elle vit alors sa main effleurer son front, mais il put constater que rien n'était anormal. Sa forme humaine était parfaite de ce côté là, il lui manquait plus qu'à améliorer son poids, mais bon voilà des années qu'elle essayait sans obtenir des résulats satisfaisants.

Elle remarqua alors alors plongant ses yeux rouges aux légers reflets oranges dans ceux du jeune homme que celui-ci n'allait pas bien non plus, l'une de ses mains s'était serrer sur son pantalon, l'autre sur l'une de ses tempes. Il alla s'adosser contre le mur, et elle le suivit du regard. Aucun mot ne sortait pour le moment de sa bouche. Attendant quelques instants avant de laisser entendre le son de sa voix. Le visage serein n'exprimant aucune émotion dominante, elle s'adressa à lui de sa voie crytalline.


Auriez-vous des maux de tête, vous aussi?

Elle se leva doucement s'approchant de lui d'un pas souple et lent. Elle posa à son tour sa main sur son front remarquant alors une froideur à laquelle elle ne s'attendait aucunement. Etait-il malade? Elle y eneleva alors sa main qui elle avait une empérature legerement au dessus de la moyenne. Elle ne voulait pas lui faire un trop gros contraste qui aurait put laisser place à un mal de tête encore plus grand. Le voyant doucement se calmer, par son poings qui se deserrait doucement et lentement de son pantalon, elle ajouta dans un quasi murmure.

Je vous remercie pour tout à l'heure... Puis-je moi aussi faire quelque chose? Vous emmenez chez un medecin? Vous êtes d'une froideur étrange...

Ses yeux rouges s'étaient plongés dans ceux du jeune homme, il ne pouvait rien y lire ce qui était étonnant. Tout le monde avait toujours une expression dans les yeux, les yeux ne mentait jamais, hors elle, il n'y avait qu'une froideur incertaine qui était contradictoire avec la couleur de ses yeux.
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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptyVen 28 Déc - 16:05

    Qu’elle ironie n’est-ce pas ? Il y avait à peine quelques secondes c’était lui qui aidait la jeune femme qui n’avait pas l’air bien du tout. Et maintenant c’était à son tour de ne pas être bien. Pourtant lui, il n’avait nullement besoin d’aide. Juste de temps. Quelques secondes comme à chaque fois. Sa position ne le fit même pas sourire, il se contenta de soupirer lentement, répétant son inlassable petite mélodie. * Expire … Inspire … Expire … Inspire … *. Se serrait tout de même dommage de mourir à cause de la douleur qui engourdissait tous ses sens. A ses oreilles, il n’entendait plus qu’un léger bourdonnement continu réellement détestable mais dont il savait qu’il ne durait pas indéfiniment. Pour sa vue, il savait très bien, pour l’avoir déjà testé un fois, que s’il osait ne serrait-ce qu’entrouvrir d’un millième de centimètre un de ses yeux, la migraine se ferrait qu’empirer et il verrait danser devant lui quelques petits points rouges sang. Le goût, il pouvait bien manger ce qu’il voulait, il le vomirait instantanément. Ensuite, pour le touché qui lui devenait par endroit comme ses main et sa tête extrêmement sensible et par ailleurs, comme ses jambes qui étaient de coton, complètement absent. Rester l’odorat qui lui était comme à son habitude, plutôt développé. Voilà, il avait fait le tour de toutes ses capacités. Et le fait de pouvoir réfléchir sans sentir de plus violentes douleurs signifiait une chose, que la crise était bientôt fini. D’ailleurs, le bourdonnement s’éloigné doucement, sa bouche devenait moins pâteuse.

    C’est à ce moment là que, trouant la chape de brouillard qui s’était insidieusement posé sur son cerveau, la voix, cristalline, de la jeune femme qu’il pensait pouvoir distinguer s’il ouvrait les yeux, chose qu’il ne se risquerait pourtant pas à faire, retentit doucement. Lui, avoir des migraines ? Elle n’était pas loin de la vérité. Se passant une main lasse sur son visage avant de se mettre lui aussi à parler, content de voir que finalement, son élocution et ses paroles n’avaient pas l’air dérangée par sa récente migraine. Effectivement, sa voix était toujours autant contrôlée, plutôt mélodieuse même si quelqu’un d’un peu habitué à observe les gens détecterait comme d’habitude un pointe de lassitude.

    « Des Maux de Tête ? Hum ... Oui … Ca arrive assez fréquemment. Ce n’est pas long mais plutôt … hum … douloureux. »

    Lorsqu’il ouvrit enfin ses yeux gris, se fut pour voir la jeune femme brune vêtue de rouge s’avancer lentement vers lui. Bien qu’encore faible après cette crise, il était tout à fait à même de se défendre et sa main gauche, ayant quitté son pantalon pour se réfugier dans sa longue manche, referma ses longs doigts sur le manche du poignard. Ne laissant rien transparaître de l’extérieur, le jeune homme fut quelque peu surprit du geste de la jeune femme même si celui-ci lui tira un pâle sourire. Que la jeune femme ne se méprenne pas de ses intentions, il se voyait seulement faire la même chose avant de chopper cette foutue migraine. D’ailleurs, s’il continuait ainsi, il aurait droit à une autre crise. Bon, se calmer … * Expire … Inspire … Expire … Inspire … *. Lorsque sa main entra en contact avec son front, le jeune homme releva un sourcil, suspicieux. La jeune femme avait, contrairement a lui, même que c’était plutôt l’opposé de lui-même, une température plus élevé que la moyenne. Mais non, il devait se tromper, sa fraîcheur corporelle comme il appelait sa température plutôt basse devait le tromper. La différence étant un peu plus grande. Surtout que la jeune femme avait fait une crise elle aussi. Normal que sa température corporelle se soit élevé même si cela ne marchait jamais pour lui.

    Lorsque la phrase de la jeune femme retentie à ses oreilles, il avait refermé les yeux pour les rouvrir instantanément. Un docteur ? Hors de question, sinon, il était partit pour un bon nombre d’examen à cause de cette température un peu plus basse que la normale. Vrillant ses yeux dans ceux de la jeune femme, il s’apprêtait à parler lorsqu’il remarqua l’expression du regard de la jeune femme inconnue. Vide. Cela le surprit comme en témoigna son sourcil droit qui eut tôt fait de se lever en un accent circonflexe. Surprise que le jeune homme eut tôt fait de camoufler habilement sous le petit sourire mécanique qui vint instantanément s’afficher sur ses pâles lèvres. Laissant retomber ses mains dans ses poches, sa main gauche relâchant doucement le manche usé par les entraînements du poignard, le remettant en place, le jeune homme se redressa, ne s’appuyant plus contre le mur, pouvant désormais se re-déplacer avec la grâce qui le qualifiait, il fit le tour de la jeune femme pour aller se positionner derrière la chaise, ses longs et fins doigts venant doucement s’enrouler sur le dossier en vieux bois de la chaise. Faisant fi du vide dans les yeux teintés d’orange de la jeune femme, le jeune homme les fixa doucement des siens, gris acier métallisés, qui n’exprimait rien sinon une étrange chaleur. Sa voix put enfin s’élever, ses accents de basse résonnant dans le petit stand qui n’apportait du dehors qu’un vague brouhaha, avec ses mêmes accents de lassitude qui revenait étrangement de plus en plus souvent ces temps-ci.

    « Inutile … Je suis ainsi depuis ma naissance. Si vous voulez me remercier, éviter cela, sinon, je passerais plus d’une semaine en examen et la vie est trop courte pour se priver d’une semaine de liberté … »

    Tout au long de son monologue ( plutôt court je vous l’accorde ), ses doigts étaient restés accrochés, crochetés devrais-je plutôt dire, au dossier de la chaise. Cependant, la jeune femme brune avait pu aisément déceler la tension qu’ils portaient, comme s’il voulait réduire la chaise ou son dossier en bouillie. S’apercevant de ceci, le jeune homme expira un grand coup, entreprenant de délacer ses doigts, relevant le regard sur la jeune femme, légèrement gêné, passant une main, la droite pour être précis, dans ses mèches rebelles. Il s’aperçut alors qu’il avait perdu son anneau de jade et que sa tresse n’était plus. En sortant un autre de sa poche intérieur de son costard, il entreprit de refaire cette tresse en quelques secondes, s’excusant doucement, dans un souffle pendant que ses mains travaillaient machinalement.

    « Désolé … Je suis en peu à cran ces jours-ci. »

    Pâle sourire d’excuse. Silence.
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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptyVen 28 Déc - 18:05

Des Maux de Tête ? Hum ... Oui … Ca arrive assez fréquemment. Ce n’est pas long mais plutôt … hum … douloureux.

Xyo n'eut pas de réponse. Elle n'aimait pas parler pour ne rien dire, et faire la connaissance du jeune homme lui importait peu à vrai, ce ne sera qu'une personne de plus à faire sortir de sa vie, sa longue vie... Il y eu des jours où elle en fut triste de sa vie où les humaisn n'avaient pas de place, leur durée de vie était trop courte par rapport à la sienne qui était infini! Elle ne voulait pas avoir à supporter la perte de personnes avec qui elle aurait pu s'attacher. Elle ne s'attachera jamais, du moins c'est ce qu'elle pensait et comme vous le savez on ne doit jamais dire jamais. Avec la guerre qui est tellement présente, elle allait devoir s'y ajouter en tant qu'element influençable plutôt qu'element de guerre car comme vous le savez aussi la guerre et elle ne pourront jamais s'entendre et dans ce cas là on peut dire que le jamais sera un jamais certain et définitif.

Quand leurs regards se croisèrent, il parut surpris et cela n'étonna en aucun cas Xyo qui savait pertinement le pourquoi. Elle n'était pas humaine et des détails comme son regard pouvait le faire remarquer à quelqu'un de très observateur. Elle était étrange et mystérieuse, et ce mystère tournait autour de sa forme humaine imparfaite. Elle regarda l'homme passer à côté d'elle pour aller s'appuyer sur la chaise sur laquelle elle était assise quelques instants auparavant. Elle fixait le moindre de ses mouvements sentant l'anxiété et une certaine tension s'emparer de lui. Les mains du jeune homme vint alors s'agripper sur le dossier de la chaise, et l'esprit eut comme l'impression qu'il avait pour intension de la briser, ce qu'il ne fit pas... Mais à vrai dire autant elle était mystérieue, autant lui l'était aussi ce qui donnait une pointe de curiosité à Xyo.


Inutile … Je suis ainsi depuis ma naissance. Si vous voulez me remercier, éviter cela, sinon, je passerais plus d’une semaine en examen et la vie est trop courte pour se priver d’une semaine de liberté…

Pour la première fois depuis qu'ils étaient tous les deux dans le stand, la jeune fille sourit franchement. Ce sourire donnait une pointe d'espoir, une sorte de magie plana autour de la jeune femme qui se retrouvait dans les paroles. La liberté! Mais où en était-elle dans ce pays? Les mages n'en avaient plus depuis bien longtemps, cette liberté pure qu'elle avait eut durant ces 3069 dernières années! Cette liberté d'aller où bon lui semblait... L'avait-il cette liberté? Etait-il un humain banale au service de ce foutu Kessen? Elle avait envie de le savoir mais... sa reflexion lui ordonnait de ne pas lui poser la question, elle ne devait pas le connaitre d'avantage... Et pourtant elle ne put s'en empecher d'au moins donner son avis!

La liberté? Pour certains la liberté qu'ils ont n'est qu'une illusion donner par un roi stupide!

Elle ne dit pas les humains mais elle utilisa un pronom indéfini pour ne pas en dire trop. A vrai dire si le jeune homme était un adpete de Kessen, elle aurait vite fait de s'enfuir, ou de le maitriser... Quoi que maitriser pouvait être dur il n'avait pas vraiment l'air d'être un débutant, enfin, elle restait sur ses gardes on ne savait vraiment jamais.

Ce n'est pas mon cas, bien heureusement...

Elle supposait très bien dans ses phrases qu'elle était humaine! A vrai dire elle avait toujours sut bien mentir en ce qui concernait ce qu'elle était en réalité car autrement c'était une pietre menteuse et d'ailleurs elle n'aimait pas utiliser le mensonge, à part comme dit de façon implicite précedemment si c'était pour sa survie et sa liberté. Elle passa une main dans ses cheveux d'une manière tout aussi gracieuse que le moindre de ses mouvement fait auparavent. Elle remit son voile en place avant de faire quelques pas pour éviter de rester statique chose qu'elle n'aimait pas spécialement. Elle tendit l'oreille quand il parla à nouveau

Désolé … Je suis en peu à cran ces jours-ci.

Elle tourna son visage vers lui et lui sourit pour simple réponse. Ce sourire signifiait en même temps un "Ca ne fait rien" et en même temps un léger soupçon de compatissance. Qui à part les stupides humains qui ne croient qu'en les paroles d'un imbécile ne pouvait pas être à cran? Elle vint s'adosser sur le mur non loin d'ele gardant son visage tourné vers l'homme dont elle ne savait même pas encore le nom... Mais à quoi bon? A quoi cela pourrait-il lui servir? Cette discussion non plus d'ailleurs mais au fond d'elle même, n'avait-elle pas envie de parler, discuter avec des personnes de gaïaa pour savoir leur point de vue sur la chose? N'avait t-elle pas non plus envie de sortir un instant de sa solitude? Ces questions la tourmentaientet ca longue vie l'empechait de faire ce qu'elle voulait vraiment! Etait-elle vraiment libre en fait? Elle lui sourit et encore une nouvelle fois contre ces idées, elle demanda d'une voie franche et mélodieuse.

Puis-je savoir votre nom?
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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptyVen 28 Déc - 20:39

    Si le regard vide de la jeune femme brune toute de rouge vêtue l’avait surprit, son sourire le désarmât carrément. Une drôle d’aura entourait la jeune femme brune aux yeux dont le rouge avait des reflets orange. Presque comme le feu si on y réfléchissait bien. Mais c’était bien cela le problème, le jeune homme à la peau blanche s’empêcha de réfléchir sur la jeune femme. Comme s’il n’avait pas assez de problèmes comme ça ! Surtout que son sourire n’était dû qu’à ses paroles qu’elle avait l’air de trouver étranges. Et c’est plutôt cela qui l’étonna. En quoi ce qu’il avait dit était il drôle ? S’il ne trouvait peut-être pas, c’est peut-être parce que pour lui, ses paroles étaient des plus sérieuses, il trouvait que chaque humain sur terre se prenait bien trop la tête pour des futilités. Lui comprit bien entendu.

    Mais lui au moins, il avait conscience de cette liberté. Remarquez, lorsqu’il entendit les paroles de la jeune femme, il releva ses yeux d’argent, se rendant compte qu’il avait fixé ses longues et fines mains blanches qui, une fois sa tresse blanche comme la neige remise en place, s’étaient rattachées au dossier de la chaise, comme si c’était un radeau. S’énervant à cette pensée, Edward s’écarta rapidement de la chaise, marchant de long en large, ayant replié ses longs bras sur son torse. Quand il s’arrêta, d’une, pour reprendre son souffle et de deux, pour répondre à la jeune femme, il était dos à elle, debout, bras croisé sur son torse, son visage immobile mais ses yeux d’argents fixant au-dehors, les gens qui tous souriaient, criaient, apparemment heureux. Ce spectacle réussi presque à tirer un sourire au jeune homme. La jeune femme derrière lui pouvait le deviner rien qu’à ses épaules qui se détendirent doucement, la tension qui courait dans son corps se relâchant. Pourtant, la vue d’un gamin qui, assit, fit doucement bouger une toute petite pierre rien que par la force de son esprit et celle de son père probablement qui vint lui assener une grande tape sur la tête, regardant autour de lui si personne n’avait vu faire son fils, le jeune homme sentit la colère remonter doucement en crescendo. Soupirant, il rabaissa un pan du rideau sur la rue et se retourna, faisant face à la jeune femme brune. Pendant son manège, elle avait ajouté quelque chose. Ce fut sûrement cela qui lui tira son petit sourire quand il répondit doucement, l’observant doucement avec pourtant la politesse habituelle des réceptions mondaines et autre.

    « Alors nous serrons deux … »

    Hum, sa voix, légèrement moqueuse, ironique, était pourtant très sérieuse. Ce n’était pas un sujet sur lequel on pouvait rigoler. Il y en allait parfois de sa vie avec le gouvernement mis en place par William Kessen. Tout en continuant d’observer le manège de la jeune femme inconnue, il s’étonna de sa grâce. Non pas que les femmes n’avaient aucune grâce mais elle en avait une particulière. Et la jeune femme brune devant lui n’était pas comme les autres. Cette pensée lui tira un petit rire intérieur, la dernière fois qu’il avait pensée cela, il s’était retrouvé un couteau sur la gorge et il avait finalement dû sortir le sien pour éviter de mourir. Que dis-je, il n’avait pas vraiment à s’inquiéter car la jeune femme n’était vraiment pas habile avec un couteau, elle avait même faillit s’ouvrir les veines de son poignet en essayant de lui ouvrir la gorge ! Elle ne pouvait pas plutôt le laisser faire. Remarquez qu’après un atémis dans les côtés, elle s’était enfin tenue tranquille. Mais je vous rassure, notre jeune homme m’aimait que très moyennement devoir tuer quelques jolies jeunes filles. Mais que voulez-vous, il y a parfois des choix à faire. Sa vie ou celle de l’autre. La plupart du temps, le choix est vite fait. En tout cas, cela avait toujours était le cas pour Edward, il était bien trop égoïste pour laisser vivre quelqu’un à sa place. Il s’étonna presque d’entendre sa voix. Puis, lorsque la jeune femme lui décerna un petit sourire, il leva les yeux au ciel, se passant une main lasse sur le visage. Qu’elles absurdités pouvait il donc proférer lorsqu’il était ainsi, en état de grande fatigue ! Se redressant, il fut néanmoins surprit d’entendre sa voix mélodieuse et franche. Celle-ci provoqua un petit sourire sur les pâles lèvres du jeune homme qui se redressa doucement, fixant intensément la jeune femme de ses yeux gris ayant tournés à l’acier brutal, franc et la plupart du temps dur à supporter pour ceux juste en face comme la jeune femme.

    Mais ce manège ne dura que quelques secondes, juste le temps qu’il reprenne constance et affiche un grand sourire, ironique et moqueur, ses yeux devenant pétillants bien qu’ils gardent cette dureté tout au fond de ses yeux. Sa voix s’éleva alors qu’il se penchait en avant, vers la jeune femme, dans un murmure de confidence :

    « ... Dites-moi, savez vous garder un secret ? »

    Hum, peut-être piquerait il la curiosité de la jeune femme. Mais il n’en avait que faire. A vrai dire, il ne pouvait pas décemment dire ainsi son nom à des inconnues. Surtout lorsqu’en présence de cette même inconnue il avait fait usage de sa magie. Elle ne l’avait peut-être pas remarqué mais ne savait on jamais … Se redressant, laissant réfléchir la jeune femme il fixa en silence le toit du stand. Une petite grimace vint naître sur les lèvres d’Edward. Qu’est-ce qu’il l’avait mal monté ! Il devait être dans la brume ce matin là pour faire un si mauvais boulot. La jeune femme brune n’aurait pas était là qu’il aurait démonté le stand pour le remonter. Que voulez vous, notre jeune ami avait le sens du détail et du travail bien fait, c’était un perfectionniste capable de recommencer plusieurs fois si cela était nécessaire. Et cela pouvait lui poser bien des problèmes. Reprenant pied avec la réalité, il se rappela à qui il faisait face. Encore heureux, son petit égarement n’avait pas duré plus d’une seconde, abaissant les yeux, il fixa patiemment la jeune femme aux longs cheveux bruns et aux vêtements rouges.

    ( J'met un peu de temps, désolé mais je fais des révisions en même temps alors Neutral ... )
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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptyVen 28 Déc - 22:17

[Pas de soucis^^ Moi aussi j'met du temps à répondre!]

Alors nous serrons deux …

Elle lui adressa un charmant sourire bien que toujours aussi mystérieux et ne répondit pas une nouvelle fois. Le jeune homme allait devoir s'y habituer, elle était comme cela, à ne répondre que lorsque la pertinence de ces réponses était acceptable. Et là elle ne trouva rien d'autre à ajouter. La voie du jeune homme lors de cette phrase fut moqueuse mais tout de même sérieuses, un melande assez étrange vous ne trouvez pas! Mais il fallait avouer que la situation de Gaïaa était souvent dure à décrire et c'était assez difficile d'en parler à un inconnu, ou une inconnue dans ce cas là pour le jeune homme aux cheveux blancs.

Elle détaillait le jeune homme attentivement plus les secondes passaient! A vrai dire la différence et les oppositions avec elle étaient flagrantes et cela la faisait sourire de l'intérieur, ne laissant transparaitre de ces pensées qu'une éclair de brillance dans ses yeux de feu. Il était grand et mince, mais pas spécialement maigre, elle se doutait qu'il était musclé ce qui appuyait son avis qu'il devait être un spécialiste dans l'art de se battre! Enfin avouer que ce ne sont que des suppositions! La première chose qui l'avait surprise quand elle l'avait vu au début était ses longs cheveux blancs et son jeune âge dira t-on! Il avait aussi la peau d'une extreme paleur, celle-ci étant appuyé par le costume noire qu'il portait. La froideur et la couleur de sa peau était un mélange assez étonnant. Il avait quelques manières princières, enfin dira t-on plutôt gracieuses. A vrai dire elle le trouvait plutôt charmants, ses traits du visage était particulièrement bien dessinés et beau. Enfin cette pensée ne passa qu'un instant dans l'esprit de la jeune femme, elle n'avait il fallait l'avouer pas que cela à penser!


... Dites-moi, savez vous garder un secret ?

Oh que oui elle savait! En n'avait-elle pas assez à garder? Toute sa vraie personne devait être caché lorsqu'elle rencontrait quelqu'un, dans son esprit personne ne devait savoir qui elle était! Cela serait trop dangereux pour elle et ne ferais que l'embarquer dans une série de problêmes liés à la guerre. Pour le moment, elle preferait rester en retraits pour garder un sens juste à son choix de camps bien que à vrai dire vous avez pu le remarquer son choix était fait depuis le début... Elle était une pacifiste depuis le début de cette guerre ignoble et denouée de sens! Tout ce qu'elle voulait était que l'on arrete les massacres... A vrai dire elle n'aurait pas eut ce genre d'idéologie, elle aurait put rendre Gaïaa comme le soleil depuis bien longtemps! Les trois autres esprits aussi d'ailleurs!

Il y eut un silence, de quelques secondes, Xyo réfléchissaient à se qu'elle pouvait bien y répondre! A vrai dire elle ne voulait pas vraiment savoir qui il était vraiment si cela était trop impliquant dans je ne sais quelles choses!Et elle lui dit toujours de sa voie mélodieuse et calme.


A vrai dire oui je sais très ien garder un secret mais je tiens à ajouter que si votre nom m'implique dans un enjeu trop important je préfere ne pas le savoir, du moins pour le moment... Sachez que je pense avoir assez de secrets à moi seule pour en garder des nouveaux très importants... A vous de voir donc...

Elle, une chose dont elle n'avait pas besoin de cacher était son nom! A vrai dire il lui avait été donner il y a de ça 2013 ans lorsqu'elle vit sa première rencontre interressante avec sa forme humaine. Cet homme lui avait donner le nom de Xyo étonnée que celle-ci n'eut pas de noms. Le seule homme qu'elle ai apprécié durant sa longue vie... Elle avait prit à sa mort son nom de famille...

Le mien ne cacha aucun secret, je m'apelle Xyo... Xyo Atane!

Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas eut à se présenter, et c'était la première fois depuis un moment qu'elle avait autant parler à une personne... Imaginez ce que cela devait être avec les autres!

[Plus petit post disoléé :S]
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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptyVen 28 Déc - 23:28

    ( Euh ... C'est très moyen. Enfin, à voir si ça te plait. )

    Lui ? Son nom impliquerait il la jeune femme aux longs cheveux bruns et aux yeux teintés d’orange dans quelques enjeux trop importants ? Sûrement. Mais pour le moment, il était inconnu pour la plupart des gens. Bien qu’il ne devienne peut-être plutôt important dans ce qui allait se passer dans les années à venir, il était un peu malgré lui emmené dans le torrent de évènements. Et encore une fois malgré lui, malgré la chaleur ambiante, le jeune homme ne put s’empêcher de frissonner en pensant à son prédécesseur. Décapité. Un sort peu enviable en vérité. Légèrement douloureux. Court certes, mais sûrement légèrement douloureux. En tout cas, un sort que le jeune homme à la peau blanche n’avait pas vraiment envie de tester tout de suite. Et tant qu’à faire, autant emmener le moins de personne possible dans sa noyade. Noyade. Le terme était mal choisi. Il avait mine de rien choisit sa route. C’était lui qui avait relevé le manches pour se frayer un chemin parmi les rapaces de la politique, lui qui avait décidé de laisser derrière lui tout ce qui le rattachait à son passé, ce passé qui lui donnait de si forte migraines. Oui, c’était lui qui avait choisit tout cela et maintenant, il n’avait qu’à aller de l’avant. Mais c’était parfois dur. Surtout lorsque l’on n’avait personne sur qui se reposer. Mais comment aurait il put sans le soupçonner de travailler pour l’autre camp ? La vie du jeune homme à la peau et aux cheveux blancs était décidément bien compliquée. Mais il faisait avec, il allait de l’avant. Bien obligé nan ?

    Alors, pour répondre franchement, il fallait peut-être mieux qu’il ne donne pas son nom à la jeune femme. Non pas par prétention, je vous arrête tout de suite. Mais plutôt par prudence. Et cela, on ne l’es jamais assez. Voilà pourquoi sa voix s’éleva, douce et mélodieuse, ses accents habituels de mélancolie revenant lentement, insidieusement dans sa voix qu’il contrôlait cependant, évitant les petits trémolos qui auraient très très mal passés à cet instant.

    « Alors disons que ne sachant pas ce que le futur et l’avenir me réserve, je préfère vous éviter tout soucis … »

    A peine eut il fini sa phrase que la voix de la jeune femme toujours inconnue résonna encore joliment à ses oreilles. Il sourit délicatement, tous ses traits se détendirent quelques secondes. Si la jeune femme le regardait, elle pourrait saisir cette expression de sincère contentement. Sinon, il était déjà trop tard. Alors comme ça, c’était Xyo … Xyo Atane. Il aurait était dans un de ces banquets mondains qu’il était comme qui dirait obligé de fréquenté, il aurait tout simplement tendu la main, aurait sourit lorsque l’autre aurait frémit à sa poigne si fraîche mais forte puis au revoir, à bientôt si l’on se revoit jamais. Encore heureux, se n’était pas le cas, il n’était nullement dans un banquet mondain. C’est pour cela qu’il ne tendit ni la main ni même il ne s’avança quelque peu, aucun petit sourire ne vint éclairer son visage après quelques secondes. Nan, il se contenta de reprendre de la même voix qu’il avait eut quelques secondes auparavant et de rajouter après la jeune femme.

    « Enchanté je dirais alors Mademoiselle Atane … »

    Oh, il aurait bien pu rajouter nombre de truc genre « Je ne vous ai encore jamais vu en ville, seriez vous nouvelle ? » Ou encore « Un bien joli nom pour une bien jolie jeune femme ». C’est sûrement ce qu’il aurait ajouté dans une réception mondaine. Mais bien heureusement … Nan, il se répétait là. Le jeune homme se contenta alors de fixer la jeune femme. Certes il ne l’avait jamais vu jusque alors. Mais on ne savait jamais, il avait tout aussi bien pu être inattentif. Même si la jeune femme n’était pas vraiment le genre à pas inaperçus. Mais passons car à ce moment-là, coupant court à ses réflexions, un bruit qui provenait de l’arrière du stand le fit tiquer. Pas sursauter, juste piquer. Encore ce mouvement fluide, encore deux poignards dans les mains. Faisant fi de la jeune femme brune, il se glissa sans bruit dans l’arrière du stand. Depuis tout ce temps, il savait qu’en sa qualité de Mage, il n’était pas très aimé d’un certain peuple. Et il n’était pas rare qu’il ait du couper court à la vie de certaine personne. Il en avait gardé quelques réflexes bien ... Rodés. Comme celui de passer de l’inactivité au mouvement en une fraction de seconde. Ou celui d’être toujours aux aguets. Celui de n’être jamais désarmé, celui d’être toujours prudent … Pleines de petites choses qui faisaient qu’il était encore en train aujourd’hui, à ce moment-là de tenir deux poignard aux pommeau usé par le temps et l’entraînement dans ses mains.

    Il tira sur le rideau d’un coup sec, le faisant tomber de son support, un coup de poignard latéral le réduisant ensuite en lambeau. Le jeune homme était près à bondir, ce qu’il fit sans la moindre hésitation, son poignard tendu dans arc mortel. Son maître d’arme disait toujours « quelqu’un de peu entraîné ne saura pas tuer. Quelqu’un d’entraîner serra tuer. Quelqu’un de surentraîner serra suspendre son geste pour éviter de donner la mort à tort et à travers. ». C’est ce que fit le jeune homme, il arrêta d’extrême justesse son geste pour se retrouvé, la lame aiguisée de son poignet sur la gorge … D’un enfant. Chose déjà surprenante qui le fut encore plus pour le jeune homme lorsqu’il reconnut le jeune garçon qui faisait de la magie quelque peu avant. Il remarqua aussi que, malgré le fait qu’il ait une lame sur la gorge, il plissait le front pour maintenir une pierre en équilibre dans le vide à hauteur de ses yeux. Un petit sourire sur les lèvres, le jeune homme à la peau blanche relâcha son étreinte mortelle et se redressa, appellant doucement la jeune femme dont il venait de se rappeler la présence. Il ne l’avait jamais vraiment oublié, juste que son instinct de survie avait pris le dessus et qu’il s’était laissé emporté.

    « Mademoiselle Atane … Vous devriez venir voir … »

    S’accroupissant, le jeune homme se posta ainsi à la hauteur du garçon dont l’âge ne devait pas excéder les 8 ans, avant de lui parler doucement.

    « N’ai pas peur mon garçon. Nous ne te ferrons pas de mal … »

    « Mon papa il a dit qu’il fallait pas que je fasse ça devant les gens … Vous allez pas le dire à mon papa hein ? »
    « Ne t’inquiète pas … »


    Edward se retourna pour voir si la jeune femme aux cheveux bruns arrivait ou non. Il n’avait jamais était très habile avec les enfants alors si elle pouvait l’aider … Ce serrait bienvenue =).
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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptySam 29 Déc - 0:16

Alors disons que ne sachant pas ce que le futur et l’avenir me réserve, je préfère vous éviter tout soucis …

Elle fixa les yeux d'aciers du jeune homme avant d'esquisser un nouveau sourire. Il était au moins respectueux de sa liberté et cela lui avait fait plaisir. Son visage retrouva alors son impassibilité de toujours et elle s'avança de quelques pas vers l'ouverture du stand pour observer un peu mieux l'extérieur fourmillant du marché. Elle était alors dos à Edward. Quelques secondes auparavent, elle avait vu les traits de Edward se détendre lorsqu'elle lui parlait. A vrai dire elle était plutôt contente et appréciait le jeune homme... Non! Un énorme non résonna dans sa tête! Elle ne devait pas s'attacher, elle devait simplement profiter du temps qu'ils passaient maintenant ensemble car des qu'ils se seraient séparer, comme toutes les autres personnes, elle ne devrait ne plus le revoir, ou du moins ne plus lui adresser la parole! C'était une rêgle qu'elle s'était fixée, et elle devait la respecter une nouvelle fois... Elle avait été tellement touché par la mort de Mr Atane, il y a si longtemps! Elle ne voulait plus souffrir à un tel point, et pas si régulierement dans sa vie! Cette pensée la fit redescendre sur terre mais rien dans son expression corporelle ne le montrait.

Enchanté je dirais alors Mademoiselle Atane …

Elle se tourna alors face au jeune homme se mettant à dos la foule et dit d'une voie gardant la même franchise et le même son crystallin et mélodieux.

Apellez-moi X... Mais quelle idiote elle faisait! Pas de familiarité! Devait-elle se mettre une gifle pour ne pas qu'elle s'enfonce? Cette situation s'était déjà produite il y a de cela 20 ans! Elle avai réussit à reprendre le controle d'elle même mais sa solitude excessifs lui faisait perdre la tête!

Oubliez ce que je viens de dire! Elle s'était reprise de la façon la plus classe et la plus décontracté faisable! Son visage n'avait encore rien laissé parraitre! Après 3069 années de mensonges on devenait douée n'es-ce pas?

Il n'eut pas le temps de répondre qu'il entendit un bruit sourd venant de l'arrière du stand! Xyo en sursauta mais que très légerement bien entendu. Elle avait remarquer que lui n'avait pas fait le moindre sursaut, juste tourner la tête d'une façon toujours des plus classe. Elle resta en arrière quand il déchira d'un poignard qu'il avait alors dans la main la toile de l'arrière du stand sautant alors à l'extérieur celui-ci en avant. Elle ne dit rien, attendant la suite. Il avait une arme sur lui et l'avait sortit d'une façon qu'elle ne doutait même plus qu'il était professionnel dans l'art de combattre... Cela la refroidit legerement, même si elle aussi l'était. Voir quelqu'un manier une quelconque arme la dégoutait toujours même si ici ce ne fut que très légerement! A vrai dire elle maniait mais n'en était jamais venu à tuer un homme avec, seule son pouvoir avait été quelques fois devastateurs... Elle s'en était voulu et s'en veux toujours d'avoir osée aoter des vies! Elle écoutait attentivement ce qu'il se passait à l'extérieur. C'est alors qu'elle entendit le jeune homme l'apeller.

Mademoiselle Atane … Vous devriez venir voir …

Elle marcha alors vers la coupure qu'il avait faite quelques instants auparavent. Elle était tout de même sur ces gards on ne savait jamais. C'est alors qu'elle entendit le jeune homme s'adresser à un enfant qui lui répondit.

N’ai pas peur mon garçon. Nous ne te ferrons pas de mal …

Mon papa il a dit qu’il fallait pas que je fasse ça devant les gens … Vous allez pas le dire à mon papa hein ?

Ne t’inquiète pas …


Elle observa la scene debout à quelques pas d'eux et elle le vit ensuite se tourner vers elle, son regard signifiait un léger "aider moi j'suis pas un ami des gosses" [xD] et elle s'approcha alors doucement, s'abaissant alors à leur niveau. Elle demanda simplement

Qu'es-ce que tu ne devais pas faire bonhomme? Tu sais où est ton papa?

Je...
Il jeta un regard vers Edward comme pour lui demander de lui dire avant de continuer d'une voie apeurée comme si il n'avait pas entendu la première question Je ne sais pas où il est! Je l'ai perdu dans la foule...

C'est pas grave on va le retrouver ne t'inquiètes pas! Elle tourna son visage vers le jeune homme aux cheveux blancs, lui adressa un petit sourire avant de demander dans un murmure inaudible par le petit garçon

Qu'à t'il fait?
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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptySam 29 Déc - 13:31

    Petit retour arrière, lorsque la jeune femme avait parlé lorsqu’il lui avait assuré qu’il était enchanté de faire sa connaissance. Etrange, la jeune femme semblait troublée. Ou tout du moins, assez dérangée pour se contredire ainsi. Et malgré le faite qu’elle se soit reprise de suite, il pouvait aisément comprendre où l’aurait mené la suite de ses premières paroles. Il croisa le temps d’une fraction de secondes, le temps d’un battement de cœur à vrai dire, les yeux de feu de la jeune femme, surprit comme d’habitude par l’impassibilité totale du visage de la jeune femme brune, du visage de Mademoiselle Atane. Pour couper court à ses spéculations, le bruit était arrivé. Maintenant, avec le recul, il comprenait aisément pourquoi ce bruit lui avait parut si familier. A vrai dire, c’était le bruit que faisait chaque objet soumis à la Télékinésie et qui, pratiquement imperceptible pour ceux qui ne maniait pas la Magie avec habitude, était un bruit qui résonnait bien plus fort aux oreilles d’un Mage plutôt habitué dirons nous. Et c’était à cause de ce bruit qu’il était dans sa position actuelle, accroupie derrière le jeune garçonnet, ses longs bras repliés sur lui. Peut-être que le garçon prenait ça comme un geste amical. Mais c’était tout l’opposé. Encore heureux, le jeune homme avait eut le temps, à vrai dire quelques secondes, de ranger ses deux poignards. Le plus difficile avait était de ranger celui qu’il avait apposé sur le cou du jeune garçon sans le blesser. Le fil de la lame avait passé à quelques millimètres seulement de la tendre et lisse gorge du petit garçon. Mais Edward n’étant pas un tueur, il avait fait du mieux qu’il pouvait avant d’appeler pour la première fois Dame Atane ( ça fait un peu plus classe que Demoiselle Atane ^^ ).

    Le jeune homme n’eut bien heureusement pas à renouveler son appel, la jeune femme arrivant assez rapidement pourtant bien silencieusement. Quand le jeune garçon la vit, il le sentit se raidir. Sûrement sous la surprise. Pauvre petit, il ne s’attendait sûrement pas à voir tant de monde en même temps ! Pourtant, il se détendit doucement et progressivement. Quant au jeune homme à la peau blanche, ses longs bras repliés sur le corps du jeune garçon, il était on ne peut plus mal à l’aise. Et il se serrait sûrement reculé si le petit garçon ne l’avait pas crocheté de la main sur son bras avec une force assez inattendue pour un si petit être chétif.


    « Qu'es-ce que tu ne devais pas faire bonhomme ? Tu sais où est ton papa ? »
    « Je... »


    Le jeune homme était plutôt hésitant. Le jeune homme put le ressentir à la pression que sa petite main exerça sur son bras. Une pression dont la force avait était décuplée par la peur ou une sorte de tension, comme si ce sujet était tabou. Et pour cause, la Magie était bien un sujet Tabou de l’empire. Pauvre petit, personne ne l’aiderait à maîtriser son don et il deviendrait sûrement dangereux pour lui. Pourtant, jouant le jeu à la perfection, le jeune garçon continua à parler, embranchant sur la deuxième question.

    « Je ne sais pas où il est ! Je l'ai perdu dans la foule... »
    « C'est pas grave on va le retrouver ne t'inquiètes pas ! »


    Etonnant comme cette simple phrase l’hérissa. Il avait vu le père frapper son fils pour avoir pratiquer de la Magie aux yeux de tous. C’était donc cela l’avenir pour tout ceux, nombreux, qui naissaient avec un don, devoir se cacher à longueur de temps ? Ne pas pouvoir s’exprimer librement devant tous ? Le jeune homme à la peau blanche, translucide, perdu dans ses pensées faillit même ne pas entendre la question de la jeune femme qui lui parvint à peine audible. Il ne se dérida pas, gardant un visage fermé, dur et grave. Pourtant, il se releva et prit le jeune garçon dans ses bras pour aller l’asseoir sur la chaise occupé par la jeune femme quelques temps avant, lui demandant de ne pas bouger, d’attendre quelques minutes. Etait il possible que cela ne se soit déroulé que quelques minutes pus tôt ? Edward avait plutôt l’impression que cela faisait déjà bien des heures et des jours … Il avait vit opéré et revint rapidement au côté de la jeune femme brune. Il avait réfléchis pendant quelques secondes. Et de toute façon, dans cet état là, il ne pourrait pas mentir plus de quelques secondes sans se dévoiler. Les paroles de la jeune femme brune sur la liberté face au roi l’aidaient aussi. Elle n’avait pas l’air d’être une grande amie du roi. Au pire, il serrait obligé de se servir de son poignard. Bien qu’il craigne que cela ne soit difficile, la jeune femme, avait étrangement l’air d’être forte. Très forte. S’avançant sans semblant la voir, le jeune homme se baissa pour se relever, tenant dans sa main la minuscule pierre que le jeune garçon avait fait volé avec son don. Face à la jeune femme, il ouvrit la paume, lui présentant la pierre. Il n’eut besoin d’y appliquer sa volonté que quelques secondes pour qu’elle s’élève de vingt bons centimètres. La pierre était minuscule. Et si elle demandait un grand effort au petit garçon, ce n’était pas grand-chose pour quelqu’un d’un peu entraîné. Cependant, cela ne dura qu’une fraction de seconde. La jeune femme aurait même pu croire qu’elle avait rêvé.

    Il planta ses yeux d’acier liquide dans ceux teinté de flamme de la jeune femme avant de lâcher d’une voix froide et coupante comme la lame de ses poignards :

    « Télékinésie. »

    Le jeune homme à la peau blanche comme la neige referma ses longs doigts sur celle-ci, l’ôtant à la vue de la jeune femme. Sa main gauche avait enserré le manche de son poignard. Si c’était obligatoire, il défendrait chèrement sa vie. Reculant d’un pas, il ne quitta pas la jeune femme du regard avant d’enchaîner, sa voix toujours aussi froide et coupante se para cependant de quelques accent de tendresse quand il parla du jeune garçon.

    « Ils sont bien plus qu’on ne le pense … Tous jetés dans la vie réelle sans aucune aide. La plupart du temps, ils meurent rapidement, dépassé par le pouvoir que requière leur demande. Tout ça à cause d’un seul homme … »

    Houlà, il devait se reprendre, là, il en disait un peu trop. Soupirant, le jeune homme ouvrit les doigts et laissa rouler la pierre le long de ses fins et grands doigts, le caillou venant frapper le sol avec un brui mat et étouffé. Pourquoi la vie devait elle être si compliquée ?
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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptySam 29 Déc - 14:53

Les deux jeunes allaient devoir attaquer un sujet dont personne n'oserait parler à quelqu'un qu'il connaitrait depuis si peu de temps. Pourtant le petit bonhomme les avait poussé à le faire. Le visage du jeune homme aux yeux d'acier s'était fermé. Ces traits étaient devenus plus durs qu'avant. La jeune femme ne savait pas vraiment comment réagir! Qu'vait fait le petit bonhomme pour rendre l'ambiance aussi tendu? Quelle était idiote, il n'y avait qu'une seule chose, et avec sa perspicacité gagné à observer les gens pendant plus de trois mille ans elle le devina vite... La magie... Si c'était cela le simple fait que le jeune homme ne l'ai pas tué était que lui aussi était son un mage, soit quelqu'un qui les soutenait. Enfin, n'allait-elle pas un peu vite dans sa reflexion... Elle attendit silencieuse. Le jeune homme se leva prenant le petit garçon âgé d'au maximum 8 ans pour l'emmener à l'intérieur du stand et elle le vit l'asseoir sur la chaise où il l'avait assise il y a maintenant quelques longues minutes. Il y eut un silence pesant quand il revint. Les deux jeunes se faisaient face maintenant, Xyo s'étant relevée et tournée vers lui. Ses yeux se plongèrent à nouveau dans l'acier de ses yeux. Il avait l'air d'hésiter à lui parler et c'est pour cela qu'il mit plutôt en pratique ce qu'il voulait dire. Il attrapa un petit cailloux pour l'enfermer dans la paume de sa main, Xyo observait se doutant de plus en plus de ce qu'il allait faire. Il ouvrir alors sa paume laissant le minuscule caillou monter d'une vingtaine de centimêtre au dessus de sa main. Etait-ce donc un signe de confiance? il aurait très bien put rien lui montrer et lui mentir en inventant je ne sais quel bêtise pouvant être faite par un enfant de cet âge! Mais elle ne s'emballait pas trop. Son visage était toujours aussi serein presque rassurant.

Télékinésie...

La magie! N'était-elle pas assez belle pour que l'on puisse décider d'executer tout ceux qui pouvait la pratiquer? Xyo n'était faite quasiment que de magie, seule son point faible était la trace qu'elle avait été il y a plus de trois mille ans humaine... Elle s'en souvenait mais rare était les esprits qui avait le moindre détail de sa vie humaine. Elle eut une pensée pour cet arbre en feu qui l'avait fait devenir ce qu'elle était aujourd'hui. Son regard toujours planté dans celui du jeune homme montrait qu'elle avait envie de lui dire une touche de son secret... Mais à vrai dire, elle avait de plus en plus envie d'enlever cette rêgle stupide qui l'avait rester dans sa solitude toutes ces années! N'etait-ce pas le temps de rentrer un peu en action devant cette guerre immonde et impitoyable dont le seul commandant était Kessen, ce roi aussi stupide qu'ignoble?

Elle ne répondit rien pendant quelques instant ne sachant pour le moment que dire. Le sujet était tabou, et elle n'en avait jamais parler avec quelqu'un auparavent ce qui ne facilitait pas du tout la tâche de la gracieuse jeune femme. L'image du caillou montant au dessus de la main du jeune homme restait dans sa tête. Le petit garçon était donc pareil? Etait-il donc un petit être dont les pouvoirs pourraient être forgé? Le pauvre... Si le combat entre les humains et les mages ne s'arrétaient pas il allait devenir une cible par le gouvernement et ils devraient se cacher, perdre sa liberté! Et vous savez comme la liberté est une chose importante pour la jeune femme aux yex du soleil. Quelques secondes étaient passés durant sa reflexion et le jeune homme continua, laissant une petite place à des pensées sincères.


Ils sont bien plus qu’on ne le pense … Tous jetés dans la vie réelle sans aucune aide. La plupart du temps, ils meurent rapidement, dépassé par le pouvoir que requière leur demande. Tout ça à cause d’un seul homme …

Je le sais...

Elle avait dit cela d'une voie douce, sans but précis mais pourtant le jeune homme aurait pu croire que c'était pour le calmer. Elle ne voulait toujous aps lui donner sa véritable nature mais lui montrer uun peu de ces pouvoirs n'étaient à l'instants présents plus interdits avec lui. Elle allait toujours lui faire croire en son humanité, prenant pour simple pouvoir que la pyrokinésie. Elle ouvrit la paume de sa main fixant toujours le jeune homme dans les yeux. Instinctivement, une flamme apparut prenant comme diamêtre le contour de sa main. La flamme ne montait pas très haut, elle ne voulait pas causer des dommages sur le stand ou sur le jeune homme qui était tout prêt juste par un coup de vent. La flamme disparut alors, sa main était intact. Comment pourrait-on abimer une illusion? Mais ce n'était pas vraiment la raison, un pyrokinésiste doué pouvait très bien faire ce qu'elle venait d'entreprendre. Elle referme doucement sa paume et vint replacer ses bras parallélement à son corps. Elle dit d'une voie franche.

J'ai beaucoup de secrets et celui-ci en fait partie. Je m'arréterais là pour aujourd'hui car vous savez bien autant que moi ce qu'il peut m'en coûter de vous l'avoir montré...
Elle fit une pause de quelques secondes puis continua Je pense à présent que vous pouvez me donner votre nom. Les problêmes qu'il m'attireront, je suis prête à les accepter.

Son visage était sérieux, gardant tout de même ce calme qui la caractérisait. Après sa réplique, elle lui adressa un petit sourire, ayant pour but d'essayer de détendre quelques peu l'atmosphere tendue qui s'était installée.


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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptySam 29 Déc - 15:40

    ( Sorry, juste un peu court par rapport aux autres ... )

    « Je le sais … »

    Le jeune homme ne fit rien d’autre qu’hocher lentement de la tête. Sa main, crispée sur le manche, se relâcha quelques peu avant que, d’un soubresaut, il l’étreigne encore plus. Mais sa colère et sa méfiance n’étaient plus tournées vers la jeune femme brune mais contre autre chose, contre cette loi stupide qui empêchait ou plutôt était censée empêcher quiconque d’exercer de la Magie. Idiot, la Magie coulait dans les veines des Humains depuis le début, c’était une sorte de don, pas de truc qu’on acquérait d’un claquement de doigt, loin de là. La voix de la jeune femme avait pourtant fait son chemin, douce, ou plutôt suffisamment pour qu’il détache son regard de la minuscule pierre qui avait roulée sur le sol de terre pour finir à quelques centimètres du pied chaussé de Dame Atane. Il fut assez rapide pour capter une étrange flamme dans les yeux de feu de la jeune brune vêtue de rouge qui s’était légèrement redressé. L’étonnement d’Edward était bien visible, notamment grâce à son sourcil relevé en un accent circonflexe. Pourtant, lorsque la flamme jaillit de la main de la jeune femme, Edward ne broncha pas, c’était logique non ? Tout se mettait en place, quelques comportements ou réactions prenaient tout leurs sens. Quand la voix d’Edward s’éleva, la flamme miraculeuse s’éteignit, alors que le murmure du jeune homme résonnait doucement dans l’atmosphère tendue du stand.

    « Pyrokinésie … Ca explique beaucoup de chose. »

    A peine ce fut il tu, que la voix de la jeune femme brune vêtue de rouge, résonna à nouveau à ses oreilles, comme s’il l’avait écouté depuis des années. Houla, petit vertige en pensant qu’il ne connaissait cette jeune femme que depuis moins d’une heure ce qui faisait qu’il avait confié son plus grand secret à une inconnue. Hum … Il faiblissait. Il devrait veiller à se reprendre.


    « J'ai beaucoup de secrets et celui-ci en fait partie. Je m'arrêterais là pour aujourd'hui car vous savez bien autant que moi ce qu'il peut m'en coûter de vous l'avoir montré... »

    Elle marqua une petite pause pendant laquelle le jeune homme médita ces paroles. Sages il devait en convenir. Si jamais un sbire à Kessen les prenait à ce moment-là, il finirait comme son prédécesseur, on ôterait avec grâce et délicatesse sa tête de son cou. Il espérait juste que son expression serrait assez moqueuse à ce moment-là. Ne cherchait pas à comprendre, le jeune homme paraissait parfois fou. Mais qu’est-ce qui pouvait bien prouver qu’il ne l’était pas … Encore heureux pour son équilibre mental, la jeune femme coupa court à ses réflexion en reprenant la parole. Il se rendit compte qu’il ne s’était plongé dans ses pensées qu’une poignée de secondes.

    « Je pense à présent que vous pouvez me donner votre nom. Les problèmes qu’ils m’attireront, je suis prête à les accepter. »

    Petit sourire de la part du jeune homme. Dame Atane semblait décidée. Et même s’il n’aurait pu dire à quoi, jusqu’à présent il ne lisait pas dans les pensées ce qui était sûrement mieux, il ne fallait pas être très sorcier pour comprendre que cela avait une incidence sur la guerre de position qui se mettait aujourd’hui doucement en place. Après, qu’elle soit du côté de l’ombre ou du pouvoir, cela restait à définir mais bien que le jeune homme ait une petite idée, il préféra arrêter de spéculer. Il se laissa trop aller à la rêverie. Et il avait un but à atteindre donc maintenant, il lui fallait se concentrer. Passant une main légère dans ses cheveux blancs comme la neige, le jeune homme soupira doucement avant de reprendre la parole, contrôlant sa voix, la rendant donc posée, mélodieuse, plutôt grave comme assurée bien qu’il sache que c’était ironique, il ne pouvait jamais se reposer sur ses deux oreilles.

    « Mon nom vous importe donc autant ? Hum … »

    Il l’observa alors sans prendre de gants. Sans pudeur ou politesse. Son sourire ne le fit que soupirer d’avantage. Fallait il vraiment qu’elle s’implique dans cette guerre ? Ce n’était pas de gaieté de cœur qu’il y était rentré mais pour servir une cause qu’il trouvait juste. C’est à ce moment là qu’il baissa la tête, gêné. Il n’aurait pas dû porter de jugements sur les choix de la jeune femme brune, elle était libre, tout comme lui, de choisir le chemin qu’elle prendrait, même si celui-ci devait être le plus dur et correspondre au pire choix de toute sa vie. Il s’aperçut qu’une table les séparait. S’avançant d’un pas, il posa ses mains à plat sur celle-ci, révélant le poignard qu’il tenait toujours, les veines qui ressortaient témoignaient de son exaspération et de colère, de la tension qui l’habitait. Lorsqu’il parlât, sa voix fut donc bien moins contrôlée que précédemment, légèrement plus haute, témoignage de sa tension et plus vibrante. Néanmoins, il veilla à ne pas parler trop fort pour que l’enfant à côté ne l’entende pas. Etonnant n’est-ce pas, comme un seul enfant avait réussi à briser tout les tabous et qu’il ait permit qu’il livre son plus grand secret.

    « Je me nomme Edward Pallin’O. Pour le moment, ce nom ne vous dira rien mais … Qui sait, peut-être qu’un jour … »

    Ces dernières paroles avaient était tentées d’un certain regret que la jeune femme, apparemment rôdée aux échange verbaux, ne manquerait pas de noter.


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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptyDim 30 Déc - 14:32

[Pas rave^^]

Mon nom vous importe donc autant ? Hum …

Elle gardait le contact entre leurs deux regards, cette phrase lui dessinant sur son visage d'ange un léger sourire. En effet, son nom lui apportait maintenant qu'elle lui avait revelé plus de choses sur elle qu'elle ne l'avait fait avec toutes les personnes qu'elle avait rencontré réunis. Il serait plus facile pour elle de le retrouver au cas où elle décide de braver encore quelques unes de ses propres limites. Ce qui sera surement le cas à vrai dire. Et puis il y avait une deuxième raison au fait qu'elle veuille savoir son nom, moins importante bien entendue, mais une raison qui l'avait elle aussi poussé à lui demander: la curiosité! En effet elle voulait mettre un nom sur ce visage qu'elle observait à chaque minute de plus en plus comme si elle voulait retenir le plus de détails possible sur l'homme aux cheveux blancs. Répondant de façon franche à la question qui à vrai dire n'attendait aucune réponse.

En effet!

Une table les séparait quelque chose dont elle n'avait pas fait vraiment attention les minutes d'avant. Peut être trop occupée à se préoccuper de la magie en général ou alors trop occupée à détailler ou se plonger dans les yeux du jeune homme. Il s'avança alors d'une pas posant doucement ses mains sur ladite table afin de se répprocher plus aisement de Xyo. Il parla assez doucement pour que le pett bonhomme à l'intérieur du stand ne les entende pas mais sa voie avait l'air moins contrôlée que récedemment et montrait une anxiété pour le moment cachée. Xyo en fut étonnée! Son nom avait donc autant d'importance que cela? Qui était-il? Un nom ne donnait jamais rien sur la personne en elle même! Des questions qu'elle n'oserait pas lui poser aujourd'hui car le jeune homme ne voudrait en aucun cas, vu l'importance, donner aujourd'hui.

Je me nomme Edward Pallin’O. Pour le moment, ce nom ne vous dira rien mais … Qui sait, peut-être qu’un jour …

En effet il ne lui disais rien! La fin de sa phrase était étrange presque morbide comme si un destin terrible pouvait l'attendre. Enfin la jeune femme exagérait dans ses pensées mais c'était la première impresson qu'elle avait eut à l'écoute de sa réplique. Edward... Voilà le nom de l'homme qui avait grâce à l'aide d'un enfant réussit à repousser les limites de 3069 ans d'existence. Ce n'était pas rien, et à vous l'avouez la jeune femme l'appréciait pour cela en quelque sorte. Dans quoi s'embarquait-elle? Elle ne savait peut être pas dans quoi elle s'embarquait mais ce qu'elle savait c'est qu'elle y fonçait à cause d'une cause qui lui était juste. Les mages devaient pouvoir exercé leur magie librement. Il allait y avoir des carnages et elle n'entrait dans cette fournaise que pour les attenuer. Ne croyez pas qu'elle y rentre pour se battre, ce n'est as du tout l'idélogie première de la jeune femme! Elle lui adressa un sourire encore une nouvelle fois rassurant avant de dire d'une voie simple avec cette même mélodie qui devait maintenant la caractériser aux yeux du jeune homme.

Enchanté alors, Edward...

Le simple fait qu'elle l'apelle par son prénom allait obligatoirement interpeller le jeune homme aux yeux d'acier. C'était une sorte de proposition à ce qu'il fasse de même. A vrai dire au point où la jeune femme en était, elle n'était plus à ce détail près! Elle esquissa un sourire, une petite lueur pouvait être remarquer dans le fond de ses yeux d'ordinaire froids. Elle fit le tour de la table, d'un pas souple pour se diriger vers l'ouverture qu'avait fait Edward quelques instants plus tôt pour voir si le petit bonhomme était toujours là. Quand il entendit le bruit qu'il fit il se retourna l'air inquiet.

Qu'es-ce qui se passe?

Ne t'inquiètes pas bonhomme on arrive!

Elle referma alors l'ouverture regardant à nouveau Edward qui était toujours à la même place. Qu'allait-il faire du gamin? Le ramener à son père était-elle une bonne idée? Il ne lui avait pas dit à elle qu'il ne pouvait pas utiliser la magie mais elle s'en doutait. Le rendre à son père le vouait àun avenir terrible si il n'apprenait pas à manier ses pouvoir et puis habitant ici, il se fera très vite remarquer, un enfant est si naïf. Elle ne dit rien pendant un instant, puis le son de sa voie se fit à nouveau entendre.

Qu'allons nous faire de lui?

Il avait l'air malgré tout d'aimer son père. Comment peut-on arracher un enfant à ses parents? Mais leur parler était trop, beaucoup trop risquer! Cela pourraient les amener sur un plateau à Kessen! Elle pourrait encore s'échapper en se retransformant en esprit mais si ils venaient à être trop nombreux, Edward ne pourrait surement rien faire malgré qu'il est l'air d'être un mage hors du commun. La situation était vraiment difficile à résoudre. Ellefixait Edward comme pour lui demander de trouver la réponse qu'elle n'arrivait pas à trouver.
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MessageSujet: Re: Place du marché. Fondu dans la masse.   Place du marché. Fondu dans la masse. EmptyDim 30 Déc - 18:53

    Après ses paroles, le jeune homme se tu, caressant pensivement du bout des doigts la croix pendue à son cou, signe qu’il était plongé dans des réflexions plutôt compliquées. Et pour cause, il tentait de voir jusqu’où ils s’impliquaient, tant lui que la jeune femme. Maintenant, il devrait comptait avec elle dans la grande équation de ce qu’il appelait « la Guerre de Position ». Chacun tentait de rameuter le plus de monde dans son camp. Il ne fallait qu’une étincelle pour mettre le feu aux poudres et enflammer cette position plus que précaire. Et bien entendu, comme ce qui était devenue une habitude en moins d’une heure, la voix mélodieuse de la jeune femme coupa court à ses tortueuses pensées et réflexions, le faisant retoucher terre. Non pas qu’il lui en voulut, il était même plutôt content qu’elle lui offre une distraction, quelques secondes pendant lesquelles tout son esprit ne serrait tourné que vers la voix qui s’élevait, focalisé sur son visage qui s’activait pour émettre un son … Bref, content de ne plus avoir à penser à tout ses problèmes.

    « Enchanté alors, Edward... »

    Il venait juste de remarquer son petit sourire. Curieux n’est-ce pas, depuis le début de l’échange, la jeune femme s’ouvrait doucement, souriant par exemple de plus en plus. Ce n’était pas pour déplaire Edward, il en fallait bien un qui sourit et au moins, il n’aurait pas à s’y coller. Il faut dire qu’il n’avait pas son pareil pour sourire. Je m’explique bien sûr, ayant eut une prime enfance plutôt dure, il avait du mal à sourire, à même éprouver un certain bonheur. Au bien sûr, lorsqu’il s’agissait de faire bonne figure, il souriait. Mais son sourire était mécanique, pâle et plat. Bref, il ne fallait pas être un grand sorcier pour s’apercevoir que ces sourires-là n’étaient pas vraiment voulue, plutôt forcés … Maintenant, un peu phraséologie, à moins qu’il ne soit devenue sourd ou que son oreille ait subit un quelconque problème quelques minutes voire secondes plus tôt, la jeune femme l’avait appelé par son prénom. Etonnant … N’était-ce pas elle, la même jeune femme, brune, vêtue de rouge et de voile, qui lui avait conseillé d’oublier ses paroles lorsqu’elle avait commencé à lui dire qu’il pouvait l’appeler simplement Xyo ? Tordu hein ? Oh, vous commencez alors seulement à effleure à quel point l’esprit de notre jeune ami l’était. Pourtant, il était, à défaut d’être heureux, plutôt satisfait. Etonnant aussi la petite flamme qu’il, il en était sûr, avait vu briller dans les yeux de feu de la jeune femme. Décidément, aujourd’hui était le jour de toutes les surprises … D’abord la jeune femme, maintenant l’enfant …

    D’ailleurs, à priori, il ne semblait pas être le seul à avoir pensé au jeune garçon qui devait encore attendre de l’autre côté du voile. Non, il était derrière le voile, le jeune homme en était sûr. Sûrement encore en train de s’entraîner avec une autre pierre, comme lui plus petit. Le jeune homme ferma les yeux et soupira longuement. Il ne devait surtout pas penser à son passé maintenant, les crises étaient trop fortes maintenant pour qu’elles passent en quelques secondes. Surtout qu’il en avait eut une il n’y avait finalement pas si longtemps. Quand il ouvrit les yeux, il vit une forme rouge passer à ses côtés. Xyo ? Xyo. Qui d’autre me direz vous. Effectivement, c’était exactement le raisonnement qu’avait suivit le jeune homme. Et c’est celui qui se vérifiât lorsque s’éleva la voix du jeune garçon pendant qu’Edward restait immobile, dos à la jeune femme brune.


    « Qu'es-ce qui se passe ? »
    « Ne t'inquiètes pas bonhomme on arrive ! »


    Subtile détournement de question … Néanmoins, le jeune homme à la peau blanche comme la neige admit facilement qu’il ne s’en serrait sûrement pas mieux tiré. C’était une bonne feinte. Une feinte qui laissait entrevoir une sérieuse discussion. Discussion qu’il s’efforçait de ne pas redouter. Comment réagir maintenant ? Que faire sans se mettre trop en danger ? Que faire sans se dévoiler trop ? Il aurait voulut n’avoir jamais entendu les paroles du jeune garçon, il pouvait aisément faire croire à son esprit qu’il avait rêvé, ce ne serrait pas la première fois qu’il s’induirait ainsi volontairement en erreur … Malheureusement, les paroles de la jeune femme résonnèrent comme le glas, coupantes malgré elles … Edward soupira doucement …

    « Qu'allons nous faire de lui ? »

    Il laissa passer quelques secondes pendant lesquelles il envisagea simultanément plusieurs scénario … Il n’y en avait qu’un de viable, un seul qu’ils pourraient mettre en œuvre sans danger. Bien que ce scénario lui procure un petit pincement au cœur. Pincement des plus désagréable d’ailleurs. C’était ainsi, il n’y avait pas d’autre solutions … C’est en essayant de s’enfoncer cela dans le crâne que le jeune homme se retourna doucement, faisait lentement face à la jeune femme, ses yeux d’acier d’habitude si mobile fixés sur le sol terreux du stand, ses mains toujours crochetées à la table. Ses poignets lui faisaient mal mais qu’importe après tout. Inspirant soigneusement et profondément, il releva les yeux, croisant le regard de Xyo pour s’y attacher. Il tenta vainement de contrôler sa voix mais ses premières paroles furent hésitantes, bafouillées …

    « Eh bien … »

    S’énervant contre lui-même, il se redressa avant d’énoncer d’une voix claire, son visage redevenu impassible, n’exprimant plus aucunes émotions :

    « Je pense que nous allons devoir le ramener chez lui … Je lui donnerais deux ou trois conseils puis … Je garderait comme je peux l’œil sur lui pendant quelques temps puis … Seul l’avenir sait ce qu’il lui réserveras. Mais j’essayerais tout de même de rattraper deux ou trois de ses bourdes. Le premier conseil serra le plus important … Les autres … Il en ferra bien ce qu’il pourra. »

    Voilà, c’était dit, le jeune homme se senti soulagé. Il faut dire qu’il avait parfois du mal à prendre des décisions, pesant le pour et le contre pendant trop de temps. Mais une fois sa décision prise, il s’y tenait fermement. Et c’est ce qu’il ferrait. A part si Xyo avait mieux à proposer … C’est sûrement pour cela qu’il fixa la jeune femme d’un regard quelque peu interrogateur, avait elle une idée ?
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